Un carnet de timbres est une des façons de conditionner des timbres pour les vendre. Un bloc de timbres est fixé sur une couverture de papier ou de carton, et le bloc est généralement composé de dix timbres, avec cinq timbres en longueur et deux timbres en hauteur.
En 1902, le principe d'émettre des timbres en carnets a été adopté par la poste française afin de suivre l'exemple d'autres pays. Des essais ont commencé en 1904, et le premier carnet est sorti en 1906.
Le carnet coûtait plus cher que la valeur additionnée de ses timbres. Dans la loi de finances du 17 avril 1906, le Parlement français autorise les postes à vendre des carnets pour 2 francs de valeur faciale plus 5 centimes pour les frais de confection. Ces premiers carnets ont donc été boudés par le public. Et le surplus est abandonné rapidement, dès le 1er mai 1910.
La publicité imprimée sur les couvertures et sur les bords de feuille du bloc ont permis de vendre les carnets au prix de la faciale, et a suscité la collection des carnets publicitaires.
De 1906 à 1929, l'impression des timbres se fait à plat, et les carnets sont agrafés. De 1929 à 1965, l'impression des timbres se fait en rotatif et les timbres sont collés.
Actuellement les carnets de timbres d'usage courant ont la faveur des postes car ils sont plus faciles de manipulation que les feuilles de cent timbres. Les clients sont également satisfaits, leur but étant d'avoir un moyen aisé de toujours avoir des timbres à disposition.
Source : Maury et Wikipedia