En France, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, c'est Marianne, une allégorie de la République qui illustre ces timbres, avec toutefois l'intermède de la Sabine de Gandon et de la Liberté de Gandon entre les années 1977 et 1989. À partir du président Valéry Giscard d'Estaing, la série d'usage courant est renouvelée environ une fois par mandat présidentiel.
De 1944 à 1945, Marianne de Fernez (ou Marianne d'Alger).
Cette série a été émise à partir de 1944 en Algérie française puis dans les territoires français libérés.
De 1944 à 1947, Marianne de Dulac (ou Marianne de Londres).
Cette série a été conçue à la demande du général De Gaulle par le gouvernement britannique en 1942. Elle servit en France libérée du 16 septembre 1944 pour le 1F50 rose et en 1945 pour les 19 autres valeurs.
De 1945 à 1955, Marianne de Gandon.
De 1955 à 1961, Marianne de Muller
De 1960 à 1965, Marianne de Decaris
De 1959 à 1961, Marianne à la nef
De 1961 à 1967, Marianne de Cocteau
De 1967 à 1971, Marianne de Cheffer
De 1971 à 1978, Marianne de Béquet
De 1989 à 1999, Marianne de Briat (ou Marianne du Bicentenaire)
De 1999 à 2005, Marianne de Luquet (ou Marianne du 14 juillet)
De 2005 à maintenant, Marianne de Lamouche (ou Marianne des Français)
Le dessin de cette Marianne a été choisi suite à un concours largement ouvert au public : 50 000 projets environ ont été reçus par La Poste. 100 ont été sélectionnés par plusieurs jurys et un vote public a désigné dix projets qui ont été exposés sur la façade du Palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale, pendant l'été 2004. Parmi ces derniers, le Président de la République (alors Jacques Chirac) a choisi l'œuvre de Thierry Lamouche.
Le dessin représente Marianne, allégorie de la République, vue comme issue d’une plante portant bonnet phrygien et cocarde. Elle hume l’air. Deux oiseaux dessinés sous forme de « V » volent dans le ciel.