A partir du 1er avril 1830 (loi du 3 juin 1829), une taxe supplémentaire est instituée pour financer le service postal rural. Cette taxe s’applique au courrier losqu'elles sont adressées à une commune rurale ou qu'elles en proviennent. On appelle cette taxe le décime rural et il est manifesté sur l’enveloppe / la lettre par l’apposition d’un cachet de I D entouré d’un cercle. Ce cachet est noir si le décime est encaissé pour le village de destination et rouge s’il l’est pour le village d’origine.
Le décime rural a existé de 1830 à 1846.
Ci-dessous, nous pouvons voir une lettre qui est partie de Metz (Moselle) le 26 avril 1834 à destination de Saint-Clément (Meurthe). Saint-Clément est un petit village sur la route qui relie Lunéville à Saint-Dié. La lettre est arrivée le même jour à Lunéville.
Le cachet de Metz et le cachet de Lunéville sont du même type : 12, à simple fleuron.
A l’époque, les timbres n’existaient pas en France (et d’ailleurs, n’existaient pas du tout). Les frais de port devaient être supportés par le destinataire. Depuis le 1er janvier 1828, la taxe est fonction de la distance en ligne droite entre le bureau d'expédition et le bureau de destination et non plus en fonction de la route des postes la plus courte.
La distance entre Metz et Saint-Clément est, à vol d’oiseau, d’approximativement 80 kms. La lettre ci-dessous a été taxée du chiffre 3, qui correspond à la taxe pour les lettres de moins de 7,5 gr.
A côté du cachet de Lunéville, nous pouvons voir le cachet -bleu- du commerçant de Metz.
Sources : le site Internet de Gérard Crépel
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