mercredi 21 mars 2007

Montserrat

Montserrat est une île des Antilles, dépendant du Royaume-Uni, et membre de l'Organisation des États de la Caraïbe orientale.



L'île de Montserrat est située approximativement à 480 km à l'est-sud-est de Porto Rico, à 50 km au sud-est de Nevis, à 50 km au sud-ouest d'Antigua et à 70 km au nord-ouest de la Guadeloupe. La superficie de l'île atteint aujourd'hui 104 km², dont environ 2 km² gagnés sur la mer à cause des dépôts et des coulées volcaniques sur la côte sud-ouest de l'île, qui est longue de 16 km et large de 11 km. Montserrat a aussi deux îlots : Little Redonda et Virgin.


Sa capitale, Plymouth, a été détruite, et les deux tiers de la population de l'île ont été contraints de quitter leurs habitations en raison des éruptions du volcan de la Soufrière, qui ont commencé le 18 juillet 1995. Depuis la destruction totale de Plymouth en 1997, les bâtiments gouvernementaux se situent à Brades, au nord de l'île. Dans cette région, un nouvel aéroport a ouvert en 2005 à Geralds, et une nouvelle capitale est actuellement en construction près de Little Bay.


De 1871 à 1958, l'île faisait partie de la colonie fédérale des îles Leeward, puis devint une province de la fédération des Indes occidentales de 1958 à 1962.


L'île passa sous contrôle anglais en 1632 quand un groupe d'Irlandais, fuyant le sentiment anti-catholique à Saint-Kitts-et-Nevis, s'installa sur l'île.


En 1782, pendant la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique, Montserrat fut brièvement prise par la France. Elle fit son retour au Royaume-Uni suite au traité de Versailles (1783) qui mit fin au conflit.


L'abolition de l'esclavage en 1834 et la chute des prix du sucre au cours du XIXème siècle ont eu un effet inverse sur l'économie de l'île. De plus, l'île souffre régulièrement des ouragans et des tremblements de terre.


Le Royaume-Uni a accordé aux habitants de Montserrat les droits de résidence dans le royaume en 1998, et leur a accordé la citoyenneté britannique en 2002.


Depuis le réveil de la Soufrière en juillet 1995, la plupart des Montserratiens ont vu leur existence bouleversée. Près de la moitié d'entre eux ont trouvé refuge à l'étranger, principalement au Royaume-Uni et à Antigua. Aujourd'hui, l'île compte environ 5.000 habitants.





Source : Wikipedia


Terres Australes et Antarctiques Françaises

Le territoire des Terres australes et antarctiques françaises, plus couramment appelé « Terres australes et antarctiques françaises » ou « TAAF », constitue depuis 1955, un territoire d'outre-mer de la France, composé de trois districts insulaires du sud de l'Océan indien : Kerguelen, Crozet et Saint-Paul et Amsterdam et d'une portion du continent antarctique : la Terre Adélie.



Les trois Districts des Terres Australes (Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam) sont tous caractérisés par leur environnement océanique et leur nature volcanique :

- St-Paul et Amsterdam sont situés sur la dorsale Est-Indienne,

- Les Crozet sur un plateau océanique sur le flanc Est de la dorsale Ouest Indienne,

- Kerguelen sur un vaste plateau aséismique entre les deux branches de ces dorsales.


Aucun des districts n'a jamais possédé, en dehors de quelques brèves tentatives de colonisation, de population permanente. La France y assure cependant une présence humaine continue (logistique, scientifique ou militaire) grâce à des personnels relevés régulièrement.


Le Traité sur l'Antarctique (Washington, 1959) établit un « gel » des prétentions territoriales en Antarctique. Ainsi, la France exerce sa souveraineté en terre Adélie même si certains États refusent par principe toute appropriation territoriale de l'Antarctique.


Les TAAF sont considérées comme une entité administrative interne de la France mais dépourvue d'identité juridique. Cependant, contrairement à la France métropolitaine et aux départements d'outre-mer, le territoire des TAAF ne fait pas partie de l'Union européenne, et le droit communautaire n'y est pas applicable (seul le droit français y est reconnu, à l'exception de la Terre Adélie où le droit international lié au Traité sur l'Antarctique s'applique aussi). Les TAAF sont une exception dans la structure administrative de la France : il n'y a pas d'élection locale (puisqu'il n'y a pas de population permanente). Encore plus exceptionnel est le statut de la Terre Adélie, revendication française gelée par le Traité de l'Antarctique qui en fait un territoire international. Cependant, dans les limites conférées par ce traité signé par la France, une occupation humaine non permanente est autorisée en Terre Adélie à des fins strictement scientifiques, et avec des clauses sévères de préservation de l'environnement. Aussi, l'occupation française en Terre Adélie (comme les autres bases scientifiques étrangères en Antactique) peut faire l'objet d'inspections internationales par des représentants d'autres Etats parties au Traité sur l'Antarctique.


Créées en tant que Territoire d'outre-mer (TOM) par la loi du 6 août 1955, les TAAF sont dotées de l'autonomie administrative et financière. Elles sont en outre, depuis la révision constitutionnelle du 28 mars 2003, mentionnées explicitement à l'article 72-3 de la Constitution de la République française.


Avant 1955, les TAAF n'existent pas en tant qu'entité territoriale distincte. Les îles australes (Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam) ont été rattachées à partir de 1924 à l'administration du Gouvernement général de la France à Madagascar, comme îles éparses dépendant de Tamatave. En 1949, la Terre-Adélie y est ajoutée et l'ensemble forme alors un district de la province de Tamatave.


Les TAAF sont placées sous l'autorité de l'Administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises, qui, depuis 2004, porte le titre de Préfet. Le siège administratif, qui se trouvait initialement à Paris, a été installé en 2000 à Saint-Pierre, à la Réunion. Les TAAF ne font pas pour autant partie de ce département d'outre-mer.


Le préfet des TAAF gère également la zone économique exclusive très étendue que confère la souveraineté française sur ces îles de l'Océan Indien.


La monnaie officielle des TAAF est l'euro (et non le franc Pacifique utilisé dans les collectivités d'outre-mer du Pacifique, bien que la Terre Adélie soit plus proche de l'Australie et la Nouvelle Calédonie que de la Réunion) ; c'était le franc français avant 1999.



Source : Wikipedia