mercredi 12 septembre 2007

Le Maréchal Pétain sur timbres



!!! Ce post n'est pas l'apologie d'un régime ni d'une personne !!!



Ce post n'a pas non plus prétention à l'exhaustivité.


Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain (1856-1951) est un militaire et un homme d’État français, fait maréchal de France en 1918. Il est né le 24 avril 1856 à Cauchy-à-la-Tour dans le Pas-de-Calais et est mort le 23 juillet 1951 à Port-Joinville durant son internement sur l’île d'Yeu en Vendée, où il est inhumé.

Comme chef militaire, le maréchal Pétain est généralement considéré comme le « vainqueur de Verdun » et comme le chef de l’armée qui jugula la crise du moral et des mutineries de 1917. Comme chef de l’État, son nom est associé à l’Armistice de juin 1940 retirant la France défaite de la guerre contre Hitler, et à son rôle de fondateur et de dirigeant suprême du régime de Vichy, qui a engagé la Révolution nationale et collaboré avec l’Allemagne nazie.


Le 17 mai 1940, Pétain est nommé vice-président du Conseil dans le gouvernement de Paul Reynaud.

Le 14 juin 1940, Paris est occupé par l’armée allemande. Le gouvernement, le président de la République et les Assemblées sont alors réfugiés à Bordeaux. Dès son arrivée au gouvernement et alors que la bataille de France est irrémédiablement perdue, Pétain se fait un des avocats les plus constants de l’armistice auprès du président du Conseil Paul Reynaud. Ainsi, il met plusieurs fois sa démission dans la balance et déclare qu’il n’est aucunement question pour lui de quitter la France pour poursuivre la lutte.

Le 16 juin 1940, Paul Reynaud présente la démission du gouvernement et suggère, suivi en cela par les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, de confier la présidence du Conseil au maréchal Pétain, choix aussitôt approuvé par le président de la République Albert Lebrun. Pétain est alors vu par beaucoup comme l’homme providentiel.

Le 17 juin 1940, suivant le conseil énoncé le 12 juin par le général Maxime Weygand, chef d’état-major des Armées, Pétain annonce son intention de demander l’armistice qui est signé le 22 juin 1940 à Rethondes, après avoir été approuvé par le Conseil des ministres et le président de la République.

Dès le 11 juillet 1940, par trois « actes constitutionnels », Pétain s’autoproclame chef de l’État français et s’arroge tous les pouvoirs.


Aux traditionnels attributs régaliens (droit de grâce, nominations et révocations des ministres et des hauts fonctionnaires), Pétain ajoute en effet des droits tout à fait inédits, même du temps de la monarchie absolue. Il peut ainsi rédiger et promulguer seul une nouvelle Constitution, il peut désigner son successeur, et en attendant, il « gouverne et légifère en conseil des ministres ». Les lois, adoptées de sa seule autorité, sont promulguées sur la formule : « Nous, maréchal de France, le Conseil des ministres entendu, décidons… » Par prudence, par contre, Pétain évite de s’attribuer le droit de déclarer la guerre seul : il doit pour cela consulter les éventuelles assemblées.



Jusqu’en avril 1942, Pétain reste par ailleurs à la fois chef de l’État et chef du gouvernement, ses dauphins désignés Pierre Laval puis François Darlan n’étant que vice-présidents du Conseil. Il gouverne de manière autoritaire.

Le Maréchal supprime précocement tous les contre-pouvoirs institutionnels à son autorité, et tout ce qui rappelle trop le régime républicain désormais honni. Le mot même de République disparaît. Les libertés publiques sont suspendues, tout comme les partis politiques, à l’exception de ceux des collaborationnistes parisiens, qui subsistent en zone nord.



Jouant le plus possible sur la réputation du « vainqueur de Verdun », le régime exploite le prestige du Maréchal et diffuse un culte de la personnalité omniprésent : les photos du Maréchal figurent dans les vitrines de tous les magasins, sur les murs des cités, dans toutes les administrations, ainsi qu’aux murs des classes dans tous les locaux scolaires et dans ceux des organisations de jeunesse.

Le visage du chef de l’État apparaît aussi sur les timbres et les pièces de monnaie, tandis que les bustes de Marianne sont retirés des mairies. La Saint Philippe, chaque 3 mai, est célébrée à l’instar d’une fête nationale. Un hymne à sa gloire, le célèbre Maréchal, nous voilà !, est interprété à chaque cérémonie parallèlement à la Marseillaise, et doit être appris à tous les enfants des écoles par les instituteurs.






Source : Wikipedia


Ci-dessus : Cinq timbres représentant le Maréchal Philippe Pétain.

Le premier timbre (Maréchal Pétain, type Piel) a été émis en mars 1941 et retiré de la circulation en août 1941. La surtaxe est destinée au Secours National. Ce timbre est une réimpression du 1 F rouge qui avait été vité épuisé.

Le deuxième timbre (Maréchal Pétain, type Prost) a été émis en octobre 1941 et retiré de la circulation en mars 1942. La série des Pétain faite par Prost est très critiquée, et Pétain lui-même ne l'aime pas.

Le troisième timbre (Maréchal Pétain, type Bersier) a été émis en octobre 1941 et démonétisé en novembre 1944. Cette série ne plaît également ni au public ni à Pétain lui-même.

Le quatrième timbre (Maréchal Pétain, type Lemagny-Gandon) a été émis en mars 1942 et démonétisé en novembre 1944. 4F correspond au tarif international.

Le cinquième timbre (Maréchal Pétain, type Mazelin) a été émis en juillet 1942 et démonétisé en novembre 1944.