dimanche 4 mars 2007

Chicorée

Les timbres de chicorée ont été créés par la loi du 4 septembre 1871 instituant des ressources nouvelles pour acquitter l'indemnité de guerre nécessaire pour obtenir le départ des forces allemandes.

Ces timbres n'étaient pas oblitérés mais découpés circulairement. Ils ont été valables du 4.9.1871 au 22.12.1878.







Une loi du 30 décembre 1916 rétablit la taxation de la chicorée et des autres succédanés du café. La valeur faciale des timbres est remplacée par le poids des paquets taxés. Ces timbres ont été en service jusqu'au 31 décembre 1945, date à laquelle la taxe à la production a été abrogée.




Source: YT-SFPF

Prisonniers de guerre : lettre de réponse

Durant la Seconde Guerre Mondiale, les prisonniers de guerre sur territoire allemand avaient le droit de correspondre avec leurs familles.



Ici, nous avons une lettre de réponse de la poste des prisonniers, datée de décembre 1942. Cette lettre est standard pour le Stammlager XI B. Le courrier aux prisonniers était soit sur lettre soit sur carte, standard, et était dispensé d'affranchissement.






Comme sur toute lettre à un prisonnier, nous pouvons voir une marque de censure (la marque, ici, est du camp XI B). Le nom et l'adresse de l'expéditeur sont au verso de la lettre.



Pour la petite histoire, Paul Delemotte a été une des 86 victimes du massacre d'Ascq en avril 1944, soit un peu plus d'un an après cette lettre.

Marques de censure

Nous pouvons découvrir deux cartes postales.


La première a été postée de Sainte-Adresse (76) par un soldat de l'armée britannique le 22 novembre 1916. La marque de censure a été apposée par l'armée britannique.







La deuxième a été postée de Metz (alors Terre d'Empire -allemand-) le 11 septembre 1917 pour Strasbourg. La marque de censure a été apposée par "l'occupant".







Deux marques de censure faites toutes deux au moment de la Première Guerre Mondiale, mais apposées dans des circonstances bien différentes : la première, la censure militaire (un soldat ne doit pas donner des renseignements trop précis), la deuxième, la censure civile (en période de guerre, toute correspondance peut être considérée comme suspecte).