mardi 6 mars 2007

Spécialités Pharmaceutiques

L'impôt sur les spécialités pharmaceutiques est un impôt établi par la loi du 30 décembre 1916 sur les spécialités pharmaceutiques présentant des propriétés curatives ou préventives et dont la formule n'est pas publiée. Ces timbres étaient apposés sur les paquets ou flacons mis en vente.




L'impôt a existé jusqu'au 19 juillet 1934, date à laquelle il a été remplacé par une autre taxe.

31 timbres de spécialités pharmaceutiques ont été émis.



Source : YT-SFPF

lundi 5 mars 2007

La Sarre

Une carte postale de la seconde moitié du XXème Siècle pour changer....





La carte postale a été postée le 6 juillet 1953 de Sarrebruck (Allemagne) au moyen de deux timbres postes, l'un de 8 pfennigs et l'autre de 10 pfennigs (+5), qui ont été apposés, chose pas si banale que ça (à cette époque), sur le recto de la carte postale.


En voyant le recto de la carte, on peut se demander pourquoi ces timbres ont été collés sur le recto. Ce n'est en aucun cas une carte maximum, et ce n'est pas non plus un tampon premier jour.




En lisant le verso, par contre, on comprend beaucoup mieux...




La carte postale a été expédiée de Sarrebruck pour Elversberg, villes toutes deux situées dans le land de Sarre.


Après la Seconde Guerre mondiale, la Sarre est incluse dans la zone d'occupation française. Le 15 décembre 1947, les conseillers adoptent une constitution sarroise. La région devient de droit un véritable Etat doté d’une souveraineté propre, mais amené à se rapprocher des intérêts français. L'indépendance du territoire est reconnue au sein des instances internationales.


Les Accords de Luxembourg sont signés par la France et la RFA le 27 octobre 1956 et entérinent le rattachement politique de la Sarre à l'Allemagne de l'Ouest pour le 1er janvier 1957. Ces accords permettent de mettre fin à un vieux contentieux au sein des relations franco-allemandes.



Source : Wikipedia




Les timbres allemands, eux, pouvaient affranchir le courrier depuis juillet 1953 en Sarre.


Jusqu'en 1957, la Sarre disposait de timbres spécifiques comme celui-ci :

dimanche 4 mars 2007

Chicorée

Les timbres de chicorée ont été créés par la loi du 4 septembre 1871 instituant des ressources nouvelles pour acquitter l'indemnité de guerre nécessaire pour obtenir le départ des forces allemandes.

Ces timbres n'étaient pas oblitérés mais découpés circulairement. Ils ont été valables du 4.9.1871 au 22.12.1878.







Une loi du 30 décembre 1916 rétablit la taxation de la chicorée et des autres succédanés du café. La valeur faciale des timbres est remplacée par le poids des paquets taxés. Ces timbres ont été en service jusqu'au 31 décembre 1945, date à laquelle la taxe à la production a été abrogée.




Source: YT-SFPF

Prisonniers de guerre : lettre de réponse

Durant la Seconde Guerre Mondiale, les prisonniers de guerre sur territoire allemand avaient le droit de correspondre avec leurs familles.



Ici, nous avons une lettre de réponse de la poste des prisonniers, datée de décembre 1942. Cette lettre est standard pour le Stammlager XI B. Le courrier aux prisonniers était soit sur lettre soit sur carte, standard, et était dispensé d'affranchissement.






Comme sur toute lettre à un prisonnier, nous pouvons voir une marque de censure (la marque, ici, est du camp XI B). Le nom et l'adresse de l'expéditeur sont au verso de la lettre.



Pour la petite histoire, Paul Delemotte a été une des 86 victimes du massacre d'Ascq en avril 1944, soit un peu plus d'un an après cette lettre.

Marques de censure

Nous pouvons découvrir deux cartes postales.


La première a été postée de Sainte-Adresse (76) par un soldat de l'armée britannique le 22 novembre 1916. La marque de censure a été apposée par l'armée britannique.







La deuxième a été postée de Metz (alors Terre d'Empire -allemand-) le 11 septembre 1917 pour Strasbourg. La marque de censure a été apposée par "l'occupant".







Deux marques de censure faites toutes deux au moment de la Première Guerre Mondiale, mais apposées dans des circonstances bien différentes : la première, la censure militaire (un soldat ne doit pas donner des renseignements trop précis), la deuxième, la censure civile (en période de guerre, toute correspondance peut être considérée comme suspecte).

samedi 3 mars 2007

Un timbre fiscal utilisé postalement

Cette lettre est partie de le 6 février 1919 d'une fabrique de colliers dans l'Allier et est arrivée à Besançon le 8 février 1919. L'enveloppe a été affranchie avec un timbre fiscal de 20c (Taxe sur les paiements). Le tarif pour les lettres de 0 à 20 g était de 15c du 01.01.1917 au 31.03.1920. L'expéditeur a donc payé 5c de plus que le tarif normal. Il y a donc fort à parier que l'expéditeur était en manque de timbres postaux au moment de son envoi...






Comme il a écrit (dans le coin de l'enveloppe en haut à gauche) facture, la Poste a considéré son timbre valable.


Le timbre utilisé est un timbre de taxe de 0,20 % sur les paiements. La taxe sur les paiements (civils ou commerciaux) a été créée par la loi du 30 décembre 1917 et est entrée en vigueur le 2 avril 1918. Elle était acquittée par l'apposition de timbres fiscaux sur les quittances.

Crète

En juillet 1897 une force internationale occupa l'île de Crète et lui donna un statut d'Etat autonome. La France ouvrit alors six bureaux de distribution : Candie, La Canée, Rethymno, Hierapetra, San Nicolo et Sitia (les trois derniers fermés dès décembre 1899).






En 1908 la Crète est rattachée à la Grèce et les bureaux de Candie, La Canée et Rethymno sont fermés définitivement en 1913.



Source : Dallay




Ci-dessus : timbre type Merson de 1902-03 avec libellé Crète.